Avant de lancer l'enquête, les 3GEco avaient chacun scénarisé une histoire de départ. Les récits ont été lus en classe et les élèves en ont sélectionné les caractéristiques originales pour les intégrer dans un scénario commun. Voici ce qui avait été obtenu :
Un vendredi après midi, vers 14h, Ewelina et Arnaud, deux élèves de 3ème quittaient le cours de sciences. Alors que madame Shehu fermait la porte de son local, monsieur Blanchart est arrivé et lui a demandé s’il pouvait lui emprunter des ciseaux. Le professeur de sciences lui a alors ouvert le local, et lui a demandé de garder le local pendant qu’elle allait chercher quelque chose dans sa voiture.Arnaud et Ewelina sont alors rentrés dans la classe et ont commencé à discuter avec leur professeur de français. Ils en sont arrivés à parler d’une autre école, où des élèves étaient rackettés et menacés avec une corde à sauter.Arnaud a voulu en faire une démonstration ; il a saisi une corde à sauter verte qui se trouvait sur le bureau de madame Shehu et a attrapé monsieur Blanchart. Ce dernier, en se débattant, a accroché un verre de soda qui s’est brisé sur le sol. Surpris par la chute, Arnaud a reculé, ce qui a resserré la corde. Ewelina, complètement affolée a ordonné à Arnaud de lacher la corde, parce que monsieur Blanchart avait l’air d’étouffer.Mais il était trop tard… Sous la panique, les deux élèves ont décidé de maquiller l’accident en suicide. Ils ont trainé le corps jusque dans le couloir, en face de la classe. Puis, ils ont soulevé le cadavre, ont attaché, à l’aide d’une corde de tractage qu’Arnaud avait dans son sac, le cou de la victime à un des châssis et l’ont laissé tomber. Dans l’effort, la veste d’Arnaud s’est accrochée au mur. Ewelina était si énervée qu’elle s’en arrachait les cheveux. Elle est retournée dans la classe pour faire disparaître les preuves de la lutte et s’est coupée en ramassant le verre brisé pour le jeter dans la poubelle.Arnaud a pris une feuille, y a écrit « Adieu, je ne supporte plus les élèves. Ivan », a placé la note a côté du cadavre et, comme un élève venait vers eux du fond du couloir, a crié à Ewelina : « Dépêche-toi, on doit y aller, y’a quelqu’un !»Les deux complices, en prenant un air plus naturel, on refermé la porte et se sont dirigés vers la cour. Il n’y avait plus personne, sauf une fille de première qui sortait des toilettes au moment où Ewelina disparaissait sous les escaliers.